Female Benevolent Society

Organisations / The Female Benevolent Society

La Société de bienfaisance féminine de Montréal
« The Female Benevolent Society of Montreal »

«La première organisation caritative protestante privée de Montréal a été créée en 1815 lorsqu'un groupe de femmes a organisé la Société de bienfaisance féminine pour aider le nombre croissant d'immigrants dans le besoin.»

Female Benevolent Society - Montreal.

La première organisation caritative protestante privée de Montréal a été créée en 1815 lorsqu'un groupe de femmes a organisé la Société de bienfaisance des femmes pour aider le nombre croissant d'immigrants dans le besoin. En tant que seule organisation caritative protestante de la ville, elle visait à fournir tous les services dont les femmes et les enfants avaient besoin. Au cours de l'été 1816-17, les organisateurs ont aidé un certain nombre d'immigrants récents avec de la nourriture, du bois de chauffage, des vêtements et des médicaments. Ils louèrent une maison dans la banlieue de Ricollet en 1817 et une deuxième en 1819. Ils servaient d'école et de pension pour les enfants, de maison de rétablissement pour les femmes malades, de soupe populaire et de dispensaire pour les pauvres de la ville. En 1817-1818, ils aidèrent quelque 370 personnes, dont vingt détenus permanents. Dans leur travail avec les immigrants, les femmes ont été aidées par la Société pour le soulagement des émigrés, une association de ministres catholiques, anglicans et presbytériens qui organisait le passage assisté vers l'ouest.

Lentement, certains de ces services ont été pris en charge par d'autres. Entre 1819 et 1822, les patients ont été transférés de la maison de rétablissement au premier hôpital général de Montréal, établi par des hommes d'affaires et des médecins. À peu près au même moment, plusieurs dames formèrent une école nationale et la British and Canadian Schools Society et commença à créer des écoles. »À la lumière de ces développements, la Société bienveillante fut dissoute en 1822. Les enfants furent confiés aux Églises protestantes. Les services de soupe populaire et de dispensaire ont été supprimés, mais les ministres ont jugé trop exigeants les soins aux enfants et ont organisé une réunion de femmes pour créer un orphelinat.